| | - ideals are peaceful, history is violent. | |
| Auteur | Message |
---|
Hans Dietrich✣ i love honor more than i fear death.
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 28 Localisation : camp Edwin.
| Sujet: - ideals are peaceful, history is violent. Ven 30 Oct - 18:54 | |
| hans ulrich dietrich
honour & fidelity i love the name of honor more than i fear death. be strong. live honorably and with dignity. when you don't think you can, hold on. ○ prénom : Hans, un prénom germanique pour un homme empreint de patriotisme. Il est suivi de Ulrich, soit le prénom de son géniteur. Mais peu importe. ○ nom : Dietrich. Un nom évoquant une famille de bourgeois déchus. De berlinois tombés de leur piédestal. Un nom auquel Hans n'a eu cesse de vouloir rendre ses lettres d'or. ○ âge : trente ans. Hans Dietrich se veut jeune, beau, séduisant et sportif. Vieillir, c'est le début du naufrage. ○ orientation sexuelle : hétérosexuel. Il aime les femmes, toujours passionné, seul changeant l'objet de sa passion. ○ situation matrimoniale : marié à Vera, fille d'un marchand d'art bavarois depuis 1937, elle lui a donné trois enfants - Heinrich, Klaus et Marga. Mais, pour bien des raisons, elle vient de demander le divorce. ○ métier : diplômé en droit, il aurait dû devenir avocat. C'est néanmoins vers la SS qu'il s'est tourné, par opportunisme. Expert officiant au service juridique du SD, il est devenu officier dans la Waffen-SS. ○ rang : hauptmann (capitaine) au sein de la première section, régiment Karstjäger de la 24ème section SS, Waffen-SS. ○ groupe : by fire and steel. ○ avatar : Garrett Hedlund. i told you to run so we'd both be free(01) ○ Né en 1914, Hans Ulrich Dietrich est le fils d'un riche agent de change berlinois. Grandissant dans un milieu bourgeois, c'est un homme cultivé, polyglotte et amateur d'art. Très proche de sa mère, il entretient une relation distante avec son père, vétéran de la première guerre. (02) ○ De par son milieu social, Hans a voyagé un peu partout en Europe durant sa jeunesse : France, Grande-Bretagne, Autriche, Italie, Hongrie et Grèce notamment. Profondément marqué, il en gardera un goût certain pour les langues étrangères, comme en témoigne sa maîtrise du Français, de l'Anglais et de l'Italien. (03) ○ La crise de 1929 a mis fin à cette existence oisive. Son père est ruiné, il se retrouve à vivre comme l'allemand ordinaire. Une véritable dégringolade sociale pour ce jeune homme, qui n'entend que réussir. (04) ○ A l'issue de ses études de droit, soit en 1936, Hans prend sa carte au NSDAP et intègre la SS. La vérité, c'est qu'il n'a jamais lu Mein Kampf, et a survolé le programme du parti. Ce n'est pas véritablement par idéologie, mais par carriérisme qu'il a intégré la SS. (05) ○ Hans se veut jeune, beau, séduisant et sportif. Il refuse de vieillir, se livre pour cela à son sport favori, le tennis. Il aime les femmes, toujours passionné, seul changeant l’objet de sa passion. (06) ○ Fumeur invétéré, cet américanophobe ne peut pas ne pas reconnaître la qualité des cigarettes américaines, qu'il consomme à la cadence de deux paquets par jour. C'est également un amateur de whisky écossais, qu'il parvient à se procurer au marché noir. (07) ○ Depuis 1937, Hans a pour femme Vera, la fille d'un riche marchand d'art bavarois, épousée trois semaines après leur rencontre. Homme à femmes, il n'est pourtant pas du genre à enchaîner les aventures sans intérêt, mais les vraies histoires. (08) ○ Il est père de trois enfants : Heinrich (1938), Klaus (1939) et Marga (1943). Ils lui manquent. Cruellement, même. Il ne les voit que lors de ses permissions, qui se raréfient. Il a en permanence une photo d'eux sur lui. (09) ○ Hans croit en la grandeur de l'Allemagne. Pour lui, elle est vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. Elle est faite d'un peuple : des personnes unies tant dans les succès achevés que les malheurs exemplaires. Farouchement anticommuniste, il y voit un danger mortel. (10) ○ A l'origine officier du SD chargé des questions juridiques, il est devenu officier de la Waffen-SS en 1942. La raison ? Une bavure, un dérapage. Il a giflé son supérieur hiérarchique lors d'une assemblée. Hans ne regrette pas. Jamais, il ne regrette. Certaines personnes ne comprennent que la violence, selon lui. (11) ○ Il a changé. Des horreurs, il a pu en voir. Il en a commises, lorsqu'il était question des partisans. Pas antisémite, mais anticommuniste convaincu. Il est devenu fataliste. Dégoûté par la nature humaine. S'il continue à se battre, c'est parce qu'il est de son devoir de défendre la mère patrie face aux alliés. (12) ○ Vera l'a jeté. L'ultime coup de poignard. Celui qu'il n'a pas vu venir. Une lettre, dans laquelle elle lui dit qu'elle a pris un avocat. Qu'elle garde la maison berlinoise, les enfants, son chien. Qu'elle n'en peut plus. De ses liaisons, d'être l'épouse d'un soldat. Que de toute manière, il aurait fini par la quitter pour une de ses conquêtes. (13) ○ Tout va de travers. La confiance qu'il avait réussi à instaurer avec la population de Valentraux a volé en éclats avec l'arrivée des alliés. Son pays sombre dans la médiocrité, celle qu'il méprise tant. Sa femme a décidé de le quitter. Alors, Hans a tendance à boire pour oublier. three miles up, three miles downpseudo/prénom : .skywalker, Océane. âge : la majorité. comment as-tu découvert le forum ? : j'ai suivi le projet. comment tu le trouves ? : magnifique autres : - Code:
-
[b]GARRETT HEDLUND[/b] ○ [i]hans dietrich[/i]
Dernière édition par Hans Dietrich le Ven 30 Oct - 22:17, édité 12 fois |
| | | Hans Dietrich✣ i love honor more than i fear death.
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 28 Localisation : camp Edwin.
| Sujet: Re: - ideals are peaceful, history is violent. Ven 30 Oct - 18:55 | |
| so many years (why we fight) « Si je survis ? Et bien, le reste sera du rab. Et tout cela, ce devra être chic, » déclara t-il, tirant une bouffée de sa cigarette. Marga dans ses bras, il observait Vera, affairée aux fourneaux en compagnie de la bonne. Alors, il la vit s'arrêter, se retournant pour lui faire face. Petite blonde plantureuse aux yeux verts, toujours très coquette, elle était éblouissante. De bon conseil et issue d'une famille bourgeoise, il était convaincu d'avoir fait un bon choix en l'épousant. Des différends, ils en rencontraient. En permanence. Parce que Vera était une femme lettrée, incroyablement indépendante. Qui n'entendait pas le laisser faire ce qu'il voulait. Qui ne tolérait pas ses aventures. Qui entendait être une femme, et non pas seulement une épouse et une mère. Pourtant, Hans accumulait les erreurs. Régulièrement, il délaissait son épouse. Il reportait sa passion sur une autre femme. Puis, il se lassait et revenait vers Vera. Il était ainsi. Si à plusieurs reprises, il avait été sur le point de demander le divorce, il s'était rétracté. Vera était la femme qu'il lui fallait. Elle était une partenaire. Une femme brillante, cultivée, dotée d'un humour acéré. Et la mère de ses enfants. Elle avait mis au monde Marga trois mois plus tôt. Un enfant qu'il n'avait vu pour la première fois que dix jours plus tôt, au début de sa permission. Ça aussi, c'était de sa faute. Vera le lui avait reproché, cette impulsivité, cette force de conviction qui l'avait propulsée tout droit d'un poste berlinois à une compagnie de Waffen-SS. « Ne parle pas ainsi. » Son ton était clair, mais empreint d'une certaine angoisse. Vera n'était pas à l'aise, dans ce contexte. Elle n'avait rien d'une femme de soldat, nom de dieu. Lui-même n'était pas un soldat de vocation. Il y était, c'était tout. Il commandait, parce que c'était son devoir. Et il s'efforçait d'être en bon terme avec sa conscience. Pour Hans, il était question de la survie de la nation, face aux partisans, aux internationalistes. De la grandeur de l'Allemagne. Pas tellement d'une lutte expansionniste, lui qui était partisan de la paix tant qu'elle ne rabaissait pas son pays. « Comment, tu ne veux pas d'une vie riche pour tes enfants ? Pense à Marga, aux garçons. » Il voulait le meilleur. Pour sa famille, son pays. Et il s'était acharné à retrouver une position décente dans l'échelle sociale. La SS lui avait offert une perspective inespérée. Et se distinguer au front ne pourrait que renforcer son prestige. « Tu sais très bien que je ne parle pas de ça. » Vera et lui menaient une vie de bourgeois. Et il y retournerait certainement, s'il pouvait se passer de cette connerie de guerre, si la paix était possible sans l'humiliation de la patrie. Il était hors de question d'un nouveau Versailles. Si l'Allemagne sortait la tête haute du conflit, et qu'il voyait la fin de la guerre, alors il serait extrêmement chanceux. Blessé en Yougoslavie, cet épisode n'avait fait que renforcer sa haine des partisans. Et sa volonté d'en découdre. « Je t'en prie, Vera. Ne commence pas à polémiquer. » Le ton montait. Hans leva les yeux au ciel. C'était reparti. Il ne pouvait pas se passer une permission sans qu'ils n'en viennent à se disputer. Alors, il la vit jeter le torchon qu'elle tenait dans l'évier. Colères noires pour lui. Furies solaires pour elle. Il était silencieux, renfrogné, rencogné sur sa solitude. Elle agressait, provoquait pour qu'on lui réponde. Ils s'étaient beaucoup disputés. Il s'énervait facilement, elle répliquait vertement. Et quand elle s'assagissait il était en manque de ses outrances. ✻✻✻ (long may they live) Il empestait le whisky. Hans en avait pleinement conscience, mais il s'en fichait éperdument. Il n'était pas d'humeur à supporter plus, ce soir-là. Il allait de déception en déception. Le débarquement avait été le début de la fin. Normandie était synonyme de cauchemar. Ils avaient été rappelés d'Italie, pour lutter contre l'avancée des alliés. La machine était en marche, il fallait se rendre à l'évidence : ils allaient perdre la guerre. Malgré sa volonté, il ne pouvait s'empêcher de songer à ce qui les attendaient : Berlin occupée, outragée, brisée, divisée. Victime de ces barbares de soviets. Une unité allemande brisée à jamais. Ils séviraient, feraient le procès d'un système qui était plus qu'imparfait, mais qui était le leur. Puis, l'ultime coup de poignard, celui auquel il s'attendait le moins. Vera. Elle demandait le divorce. Une lettre, une simple lettre où elle lui expliquait qu'elle était à bout. Qu'elle n'en pouvait plus de ses liaisons, de son statut d'épouse de soldat. Qu'elle voulait reprendre sa liberté avec dignité, avant qu'il ne la quitte pour une rivale. Qu'elle gardait les enfants, la maison, le chien. Il était seul, désormais. Leur armée sombrait dans la décadence, la médiocrité, et son mariage avec. « Hans ? Vous ne devriez pas être là et vous le savez. » Il vit Justine, les bras croisés sous sa poitrine. Il avait appris à la connaître. Une idéaliste. Une non-alignée, comme elle aimait dire. Une femme qui soignait les officiers de la Waffen-SS comme elle soignait les résistants du coin. Une femme qui ne soignait pas des allemands, des américains, des français, mais des êtres humains, comme elle le lui rappelait à chaque entrevue. « A quoi bon ? Tout ceci n'a plus aucun sens, et tu le sais aussi bien que moi. » Il était devenu indifférent à sa propre mort. Un constat qu'il avait fait ces dernières semaines, à mesure que la ligne de front reculait. Et Justine était son opposé. « Tu es ivre. » Il ne l'écoutait que vaguement. Son esprit errait, s'attardant quant à quelques questions métaphysiques. « Il t'arrive d'oublier qui tu es ? » Il se rapprochait de la jeune femme. Le reflet créé par la Lune soulignait son air inquiet. Était-elle inquiète pour lui, ou de lui ? Il n'en était pas certain. « Tu as surtout besoin de te rappeler qui tu es. » A ces mots, elle posa sa main sur son bras. Pour la première fois, il avait le sentiment qu'elle lui parlait d'égal à égal. Sans haine, sans animosité. Avec une forme de bienveillance qui lui était rare, depuis le jour où elle lui avait sauvé la vie. Malgré sa méfiance vis-à-vis de cette femme qui circulait librement d'un côté à l'autre de la ligne de front, il savait qu'il avait une dette envers elle. Puis, ils entendirent au loin un coup de feu. Sans doute des yankees. « Tu ne peux pas rester ici, viens avec moi. » Alors, elle lui attrapa le bras, pour l'entraîner avec elle. S'il s'en fichait éperdument, Justine n'était pas de son avis. Ils marchèrent de longues minutes durant, avant de pénétrer dans une grange. Un endroit reculé, et vide de toute présence humaine. « Justine. » Elle le coupa net. Il la voyait sous un jour nouveau. Il se demandait si l'alcool était responsable de cette vision inédite de la jeune femme. « Ne t'attarde pas trop ici. On n'est jamais trop prudent. » Elle s'apprêtait à tourner les talons, lorsque Hans attrapa son bras. « Justine, reste avec moi. » Une impulsion, due au sentiment soudain que si elle le laissait, ce serait la fin du monde. Il ne se l'expliquait pas, il le ressentait ainsi. Alors, pour la première fois, il vit la jeune femme sourire. Non pas d'un sourire moqueur, mais d'un sourire doux. « Ne t'attarde pas trop dans le coin. » Alors, malgré lui, il ne la retint pas, tandis qu'elle quittait la grange. Hans en était certain, il la reverrait bientôt.
Dernière édition par Hans Dietrich le Sam 31 Oct - 22:52, édité 16 fois |
| | | Wes Halstead
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 76
| | | | Frances "Willy" Evans≈ we might to be hollow, but we're brave
hardhome ici depuis le : 17/12/2014 Messages : 152 Localisation : camp lawrence, surement en train de réparer une mitrailleuse enraillée.
| Sujet: Re: - ideals are peaceful, history is violent. Ven 30 Oct - 19:09 | |
| |
| | | Anastasia MorelWhoever saves one life, saves the world entire.
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 67
| | | | Hans Dietrich✣ i love honor more than i fear death.
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 28 Localisation : camp Edwin.
| | | | Elizabeth Arrington✣ winter has come and it brings death.
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 83 Localisation : camp lawrence
| | | | Wes Halstead
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 76
| Sujet: Re: - ideals are peaceful, history is violent. Ven 30 Oct - 23:15 | |
| |
| | | Hans Dietrich✣ i love honor more than i fear death.
hardhome ici depuis le : 30/10/2015 Messages : 28 Localisation : camp Edwin.
| Sujet: Re: - ideals are peaceful, history is violent. Ven 30 Oct - 23:17 | |
| |
| | | Frances "Willy" Evans≈ we might to be hollow, but we're brave
hardhome ici depuis le : 17/12/2014 Messages : 152 Localisation : camp lawrence, surement en train de réparer une mitrailleuse enraillée.
| Sujet: Re: - ideals are peaceful, history is violent. Sam 31 Oct - 23:29 | |
| tu es validé(e) !
oh mon dieu océane, le personnage de hans est trop parfait j'ai hâte de voir comment sa relation va évoluer avec cette fameuse justine (et le pauvre, apprendre son divorce par lettre j'ai de la peine pour lui mais tiens, ça me rappelle quelqu'un aussi pauvre nix ) c'est avec plaisir que je te valide
Voilà ! Tu es validé(e) à présent, tu es donc un membre du forum à part entière Le message ici présent ne sert pas qu'à te féliciter sur ta fiche fraichement validée, mais aussi à te guider pour accomplir tes premiers pas sur The Last Patrol. Afin d'aider ton staff adoré à garder le forum un tant soit peu organisé, il va falloir aller t'enregistrer sur plusieurs sujets avant de te lancer à coeur perdu dans l'aventure
Parmi les registres où il est urgent de se recenser, on peut compter le répertoire des grades, pour éviter qu'un autre soldat ne te pique ton statut. Si ton personnage ne fait pas parti de l'armée, il t'est conseillé de te rendre sur le sujet qui recence les métiers. Ensuite, pour ne pas te retrouver tel un membrounet esseulé, il est vital (sans exagérer, non non ) d'aller poster ta fiche de liens et si le coeur t'en dit, d'aller te trouver des partenaires rp. Si tu as déjà des idées de liens précis pour ton personnage, tu peux aller poster un ou deux scénarii et attendre de trouver preneur. Enfin, afin d'agrémenter ton profil, tu peux directement demander un rang, et n'oublie pas que la partie flood est ton amie, n'hésite pas à aller faire un tour
Tu vas voir, tu vas bien t'amuser À bientôt sur le forum, may we meet again mon frère
|
| | | Contenu sponsorisé
hardhome
| Sujet: Re: - ideals are peaceful, history is violent. | |
| |
| | | | - ideals are peaceful, history is violent. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |